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LGV Tours Bordeaux

Les profits sont sur les rails

LGV Tours Bordeaux : Les profits sont sur les rails
Les profits sont sur les rails

Hollande est venu inaugurer la nouvelle ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux. Si les usagers, du moins ceux qui auront les moyens de se payer le voyage, vont y gagner une heure de trajet, les trusts du BTP et les financiers vont y gagner des milliards.

Cette ligne à grande vitesse a été réalisée au travers d'un partenariat public-privé : sa construction et surtout son exploitation ont été concédées pour 50 ans à un consortium, Lisea, dominé par le trust du BTP Vinci, à hauteur de 33%, et deux fonds d'investissement, pour 20 et 22%. Ainsi, pendant 50 ans, la SNCF et tous ceux qui feront passer des trains paieront à ces requins des péages à raison de 22 euros par kilomètre.

Au bilan de ces péages, la SNCF annonce déjà qu'elle sera sur cette ligne en déficit. Il est facile de prévoir que ce seront les usagers et l'Etat et les collectivités qui paieront la facture. Par contre, pour les trusts et les financiers, il n'y a que des bénéfices qui sont annoncés !

Hollande, qui a passé son quinquennat à distribuer des cadeaux aux entreprises, est venu fêter avec la LGV un des plus somptueux que l'Etat leur ait fait ces dernières années.

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