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Communiqué

Communiqué d’Isabelle Bonnet, le 7 décembre 2015

La liste « Lutte ouvrière – faire entendre le camp des travailleurs » a obtenu 26 278 voix en PACA, soit 1.48 % des suffrages exprimés.

Ces résultats sont certes modestes, mais en progrès par rapport aux élections précédentes, et dans un contexte de poussée à droite, ils ne sont pas sans importance. Ces voix compteront pour les mobilisations sociales. Le fait marquant de ces élections est la progression du Front national, qui arrive en tête dans plusieurs régions dont la Provence-Alpes-Côte d’Azur.

C’est le résultat d’une évolution réactionnaire de la société, mais aussi de la banqueroute du Parti socialiste au pouvoir, où il a mené une politique anti-ouvrière qui a écœuré jusqu’à son propre électorat.

Le FN de Maréchal-Le Pen est un parti aussi dévoué aux intérêts du grand patronat que les partis de droite et le PS, mais avec un langage plus réactionnaire encore et, si les circonstances s’y prêtent, avec des méthodes plus ouvertement anti-ouvrières et autoritaires.

Il n’est pas question pour autant de défendre l’idée qu’un Estrosi, dont les idées sont aussi nauséabondes, puisse être un rempart contre le parti d’extrême-droite. Au second tour, les électeurs refusant de choisir entre la peste et le choléra ne pourront que glisser dans l’urne un bulletin affirmant leur appartenance au « camp des travailleurs ».

Les élections passées, les travailleurs auront à se défendre contre le grand patronat et l’État par le seul moyen efficace : la lutte collective.

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