Nathalie Arthaud bat la campagne

Présidentielles

La candidate à l’élection présidentielle 2017 est venue à la rencontre des militants de Lutte ouvrière.

Après un meeting de rentrée au Cirque d’Hiver, l’enseignante veut faire entendre la voix des travailleurs dans ces élections.

TOULON

Dans un climat politique et social nauséabond, la campagne des Présidentielles bat son plein. De son côté, Lutte ouvrière a déjà sa candidate, Nathalie Arthaud, qui compte bien faire entendre la voix des travailleurs dans le débat, et ce même en étant un peu à contre-courant.

Mardi soir, la candidate à l’élection présidentielle 2017 était sur le terrain, à Toulon, pour rencontrer les militants varois. Avant d’enchaîner sur Marseille, Arles, puis Montpellier.

La campagne a démarré tambour battant avec un meeting de rentrée au Cirque d’Hiver : « Pour marquer la mobilisation générale ». Le mot d’ordre ? « A cette Présidentielle, nous voulons faire entendre le camp des travailleurs. Et nous sommes les seuls à la porter », rappelle la militante communiste révolutionnaire. « Tous aspirent, de Marine Le Pen jusqu’à François Hollande, à gouverner pour le compte du grand patronat. Ils feront la même politique démarrée sous Nicolas Sarkozy et reprise par le Parti socialiste. Tous s’adossent sur l’ordre bourgeois. Cette politique, c’est celle des restructurations, des fermetures d’usines, les suppressions d’emploi, le blocage des salaires, les cadences qui s’accroissent de partout, et le chômage qui ne recule pas. Nous appelons les travailleurs à s’unir derrière Lutte ouvrière pour faire entendre leurs intérêts contre le chantage à l’emploi », poursuit-elle.

Chantage à Alstom, chantage au temps de travail chez Smart… On en passe. Le Parti communiste et Jean-Luc Mélenchon ? « Nous n’avons pas la même perspective politique qu’eux pour défendre les travailleurs. Ils ne vont pas jusqu’au bout ». Et d’ajouter : « cette voix commence à se faire entendre, malgré le contexte actuel. Dans les usines, avec la mobilisation contre la loi El Khomri… Il faut maintenant concrétiser cette action dans l’action politique. L’objectif est de peser sur la conscience ouvrière ». Et pas de jouer sur les peurs comme c’est un peu trop la mode ces derniers temps : « C’est à une offensive réactionnaire à laquelle on assiste ».

G.S.T.V.