Cholet19/02/20242024Agenda/static/common/img/contenu-min.jpg
mer
20
mars

Réunion publique

Cholet

à 18h30

Réunion publique Mercredi 20 mars, 18h30

Salle de la Bruyère, 4-6 rue Jean de la Bruyère, Cholet

« L’unité nationale » : un piège mortel pour le monde du travail

Macron et ses prédécesseurs, abondamment relayés par les médias et les politiciens, profitent de toutes les occasions, que ce soient les attentats terroristes, la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’attaque du Hamas contre Israël… voire les jeux olympiques, la coupe du monde de foot ou le Covid, pour nous rabâcher encore et encore la nécessité de « l’unité nationale », c’est à dire l’unité de tous les « Français ».

Et c’est la même chose dans tous les pays. Les habitants d’un même pays, auraient des intérêts communs face à ceux des autres pays.

Nous travailleurs français, nous aurions des intérêts communs avec Bernard Arnault, Bolloré, Bettencourt, Mulliez ou Peugeot, qui s’enrichissent tous les jours sur notre dos et sur celui des travailleurs des pays sous-développés ?

Au contraire, nous ne devons avoir aucune solidarité avec ces gens-là et nous devons combattre toute idée d’union nationale ou « sacrée », comme on disait pendant la Première Guerre mondiale.

Depuis que les nations sont apparues avec le développement du capitalisme, chaque bourgeoisie a eu besoin d’en appeler au patriotisme pour faire face à la concurrence des bourgeoisies des autres pays.

Nous verrons dans cet exposé à quel point cette idée d’unité nationale a toujours été un piège sanglant pour les travailleurs de tous les pays. Et c’est encore le cas aujourd’hui partout à travers le monde, a fortiori au sein d’une forteresse impérialiste comme la France.

À l’unité nationale, nous devons opposer l’unité des travailleurs quelle que soit leur origine, leur nationalité, la couleur de leur peau ou leur religion.

Comme le disait le révolutionnaire allemand Karl Liebknecht pendant la Première Guerre mondiale : « L’ennemi principal est dans notre pays ».

Partager