Attaque sur les maisons de quartier

En 2016, le budget de la Ville d'Angers prévoit une baisse des subventions aux associations de 5 % en moyenne, et de 10 % pour les maisons de quartier. Les salariés des MPT sont inquiets, car cela ne pourra que se traduire par la disparition d'activités, et par des suppressions d’emplois. Le maire s'est justifié ainsi  : « On s’efforce de mettre fin aux gaspillages ». Sympathique pour les salariés et les bénévoles qui toute l’année font de leur mieux pour aider les jeunes et moins jeunes des cités.

Si on cherche à mettre fin aux gaspillages, pourquoi ne pas cesser les subventions au patronat, qui sous couvert d’aide au « développement économique », ne créent pas d’emplois ? Et pourquoi ne pas revenir sur l'installation prochaine de caméras de surveillance, geste électoraliste et réactionnaire à un million d'euros ?