Le mercredi 21 septembre, sur la ligne d'assemblage du 350 (un des avions les plus demandé), 70 salariés de l'équipe du matin ont débrayé une heure pour demander l’embauche des intérimaires qui travaillent avec eux. C'est 80 % de l'équipe qui a participé à ce mouvement.

Dans ce secteur, les postes en intérim représentent plus de 30% du personnel et à la  fin de leur contrat de 18 mois, pour la pluspart des intérimaires, c’est la porte. Mercredi, le vase a débordé, d’autant que les conditions de travail ne font qu’empirer : travail le samedi, refus de congés, manque criant de matériel à tous les postes...

Avec un carnet de commande plein pour les 15 ans à venir, Airbus a largement les moyens d’embaucher, Mais il préfère maintenir la précarité et tenter de diviser le personnel en multipliant les statuts. C'est raté !