Prison d’Angers (Maine-et-Loire) : « Même un chien ne vivrait pas ici » 07/09/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Prison d’Angers (Maine-et-Loire)

« Même un chien ne vivrait pas ici »

Dimanche 4 septembre, vers 17h, une soixantaine de détenus de la maison d'arrêt d'Angers ont refusé de retourner à leurs cellules. Pour dénoncer leurs conditions de détention, ils ont même contacté la presse. Et il a fallu l'intervention d'une ERIS (équipe régionale d'intervention et de sécurité), c'est-à-dire d'hommes en cagoule formés par le GIGN, pour « rétablir l'ordre ».

La prison d'Angers, construite en 1856, est vétuste et insalubre. Comme toutes les prisons de France, elle est surpeuplée (362 détenus pour 270 places). On y attrape la gale, et toutes sortes d'autres maladies. Des toilettes, des sols et des murs répugnants de saleté, oui, ce sont des conditions inhumaines, contre lesquelles il est juste de se révolter.

L'Etat français a beau avoir été condamné il y a quelques années par le tribunal administratif de Nantes pour le mauvais traitement des prisonniers, la situation s'est depuis dégradée. Les prisons, à leur manière, sont aussi un reflet de cette société qui recule.

 

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