Non aux suppressions de bureaux de Poste

Grosse émotion dans la presse locale devant la fermeture de quinze bureaux de poste programmée dans l’agglomération nantaise. Dans le même temps, les prospecteurs de la direction traquent le commerçant qui accepterait de devenir le futur point poste.

Grosse émotion surtout du fait d’une pétition contre la fermeture du bureau de Saint Joseph de Porterie. Elle a obtenu le soutien de 1500 personnes, et a été appuyée par le rassemblement, samedi 8 avril de 200 personnes, de la CLCV (association de consommateurs) et de SUD. Auparavant, les agents du bureau de Doulon, dans le même cas, s’étaient mis en grève un samedi à l’appel de la CFDT, soutenus par la population.

Face à cette mobilisation et à quelques semaines des élections législatives, la mairie de Nantes a déclaré que La Poste « ne prenait pas en compte les réalités sociales et urbaines ». Certes. Mais l'avenir de ces bureaux dépend avant tout des habitants, et des salariés qui n’ont pas l’intention de se laisser déposséder de leurs bureaux de poste.