Soutien aux migrants

Mardi 22 novembre, 76 migrants ont été évacués par la police du squat de fortune qu’ils occupaient depuis août 2014, dans le quartier de Doulon, à Nantes. Ces migrants avaient trouvé refuge dans cet ancien presbytère. Ces locaux, vétustes et insalubres sont la propriété de la ville de Nantes mais c’est le diocèse, locataire, qui a demandé l’expulsion pour des raisons d’hygiène, mettant par ailleurs à disposition des migrants expulsés 35 places dans un nouveau centre d’accueil.

Mais on est loin du compte. Quant à la ville de Nantes elle a libéré une dizaine de place et l’État cinq autres, C’est très insuffisant et ce sont des familles qui ont pris provisoirement en charge ceux des expulsés qui restaient sur le carreau.

Plusieurs centaines de migrants, dont des enfants mineurs, vivent à Nantes dans une très grande précarité. Mais pour la municipalité (de gauche), pourtant propriétaire de nombreux locaux, il est plus facile de chasser les migrants des squats que de les accueillir décemment.

Lutte Ouvrière s’associe en solidarité, au rassemblement du samedi 26 novembre organisé par plusieurs associations de soutien aux migrants et qui se tiendra à 15h au Miroir d’eau devant le Château pour protester contre l'attitude des autorités à leur égard.