Travailler plus sans gagner plus ? Non merci !

Chez Chassis Brakes (ex-Bosch), le directeur défend un « accord de compétitivité » qui augmenterait le temps de travail sans augmenter le salaire. Il réduirait les temps de pause et ramènerait les jours de RTT de quatorze à neuf. Ce serait le seul moyen, déclare-t-il, de garantir la pérennité du site. Sans cela, les concurrents TRW et Continental rafleraient toutes les parts de marché.

Ce refrain est bien connu. Pour préserver et même augmenter les dividendes versés aux actionnaires, les travailleurs seraient censés accepter tous les sacrifices. Mais la signature de tels accords par des syndicats complaisants n’a jamais empêché une fermeture d’usine. Elle a juste permis aux patrons de presser les ouvriers comme des citrons, avant de les jeter.

L’usine n’emploie plus que 400 salariés, alors qu’elle en employait quatre fois plus il y a quarante ans. Les travailleurs ont déjà trop payé.

Non au chantage du patron ! Non à l’accord de compétitivité !