Législatives : pour Lutte ouvrière, c'est parti

Les représentants angevins du parti Lutte ouvrière ont présenté, mercredi, leurs candidats pour les élections de juin.

« Notre campagne sera la même pour l'élection présidentielle et celles des législatives », prévient Céline L'Huillier, l'une des sept candidats qui composent désormais la liste déclinée par Lutte ouvrière.

Regroupant une centaine d'adhérents dans le département, le parti d'extrême gauche s'appuie sur le destin de l'usine Thyssen et la situation de « précarisation » à l'hôpital d'Angers, ou sur les conditions de travail liées au plan de compétitivité chez Michelin, à Cholet, pour « dénoncer le discours capitaliste qui divise et instaure l'interdiction des licenciements ».

Samedi 18 mars, Nathalie Arthaud, candidate à l'élection présidentielle, tiendra meeting à Trélazé, salle Aragon, à l'occasion de la fête du parti. « Nous, nous n'avons rien en commun avec la France insoumise [mouvement lancé par Jean-Luc Mélenchon]. Ce qu'il faut, c'est renverser le système capitaliste. »

En juin, toutes les circonscriptions trouveront sur leur chemin des postulants au scrutin : pour la première circonscription (Angers nord), Marie-José Faligant, infirmière au CHU ; deuxième circonscription (Angers sud), Philippe Lebrun, enseignant retraité ; troisième circonscription (Saumur nord), Patricia Peillon, postière ; quatrième circonscription (Saumur sud), Didier Lizé, cheminot ; cinquième circonscription (Cholet), Denis Plard, ouvrier chez Michelin ; sixième circonscription (Angers-Mauges), Didier Testud, retraité de la métallurgie ; septième circonscription (Angers-Segré), Céline L'Huillier, enseignante en collège, à Trélazé.