Aisne : NLMK - Beautor : les salariés contre la fermeture20/09/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Aisne

NLMK - Beautor : les salariés contre la fermeture

Le site de Beautor de l’entreprise russe NLMK doit fermer ses portes définitivement le 30 septembre en supprimant plus de 200 emplois dans une commune de 3000 habitants. 43 salariés seulement auraient trouvé un emploi pour au moins 6 mois, certains par un reclassement sur le site NLMKde Strasbourg.

Cette aciérie qui existe depuis 1911 a changé plusieurs fois de propriétaires et, après avoir été la propriété d’un groupe belge Duferco Coating, elle appartient depuis 2011 à un groupe russe NLMK qui emploie 55 000 personnes dans le monde.

Peut être que ce groupe a mis à exécution les menaces de fermetures de sites européens contre les sanctions économiques de l'Europe contre la Russie mais aujourd'hui, il prétend surtout que ce désengagement est lié à des difficultés économiques. En réalité, comme Pentair à Ham ou Alstom, bien français lui, pour ne prendre que quelques exemples bien connus, les raisons de fermer des usines, c’est l’amélioration de la rentabilité et la recherche de profit !

Les salariés de l’aciérie de Beautor sont révoltés de l’indifférence à propos des difficultés économiques… que vont avoir leurs familles ! Ils fabriquaient depuis des dizaines d’années des tôles indispensables à la fabrication de voitures et autres produits et quelques dirigeants dans un conseil d’administration peuvent décider de leur vie, en licenciant, en fermant des sites parce que c’est comme cela que fonctionne le système capitaliste.

Le seul moyen pour que ces groupes n’aient pas les mains libres et d’imposer à l’État d’intervenir est la colère des salariés. Et les travailleurs de Beautor ont bien raison de contester la décision du groupe ainsi que les conditions de départ et de défendre leur droit à l’existence.

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