Saint-Erme : non à la suppression d’une classe15/04/20172017Communiqués/static/common/img/contenu-min.jpg

Communiqué

Aisne

Saint-Erme : non à la suppression d’une classe

Saint-Erme (Aisne) : non à la suppression d’une classe

Dans plusieurs endroits dans l’Aisne, des classes sont supprimées sans que les prétextes invoqués pour le faire soient convaincants.

C’est le cas à Saint-Erme où l’Inspection académique a prévu, pour la rentrée 2017, la fermeture d’une classe sur le regroupement des deux écoles de Saint-Erme et de Ramecourt.

Les parents d’élèves contestent le comptage de l’Inspection académique qui s’appuie sur le chiffre de 126, alors que pour la mairie, le nombre d’élèves sera à la rentrée de 140. Ils tiennent d’autant au maintien de cette classe que le regroupement des deux écoles occasionne de nombreux travaux et que cela risque déjà de perturber l’enseignement.

Les parents ont dû bloquer l’école, début mars, pour se faire entendre et en réponse, l’Inspection académique a juste daigné accepter un nouveau comptage en juin 2017.

En réponse aux parents d’élèves qui se sont adressés aux candidats à l’élection présidentielle, Lutte ouvrière soutient la revendication des parents de Saint-Erme.

Plus largement, c’est toute la politique des gouvernements qui se succèdent depuis des années qui est condamnable et bon nombre des candidats appartiennent à des partis qui ont participé à cette politique.

Il est nécessaire que les enfants aient de bonnes conditions d’apprentissage, sans classe surchargées, en particulier dans un département où l’illettrisme est élevé.

Mais cela ne se fera pas sans cesser cette politique d’économie sur les services utiles aux classes populaires que cela soit l’enseignement mais aussi la santé et bien d’autres. Et il faut arrêter les cadeaux et subventions aux grandes entreprises, soi-disant pour créer des emplois, mais qui ne servent en réalité qu’à accroître encore les richesses des plus riches.

Anne Zanditénas, porte parole de Lutte ouvrière pour la Picardie

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