Les travailleurs ne cèdent pas au chantage

La direction de cette entreprise de bois aggloméré, sous prétexte d'augmenter sa compétitivité, prétend imposer des sacrifices à ses salariés. Leur mobilisation depuis août a fait reculer le patron sur les 2 heures de salaire par semaine qu'il voulait leur faire travailler gratuitement (voir LO 2462). Mais il s'entête à vouloir leur voler leur 13e mois et leur prime de vacances, qui sont bien nécessaires pour compléter les salaires, proches du Smic.

Sa dernière tentative de chantage s'est retournée contre lui : il a tenté de faire choisir les salariés entre la perte de leurs primes (avec quand même des licenciements au final) et 20 licenciements immédiats. Eh bien, 49 salariés sur 75 ont eu le courage de voter contre l'offre du maître-chanteur. Un refus qui les met en bonne position pour continuer leur mobilisation.