Grenoble (Isère) : Collectivités étranglées par les emprunts : c'est le capitalisme qui est toxique04/07/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Grenoble (Isère)

Collectivités étranglées par les emprunts : c'est le capitalisme qui est toxique

Après la métropole de Lyon, et comme de très nombreuses autres collectivités, la métropole de Grenoble est confrontée aux emprunts toxiques contractés en 2006 auprès de la banque Dexia : Leurs taux d'intérêt avoisinent aujourd'hui les 20% !

Pour sortir de cet engrenage, la Métropole vient d'accepter l'aide de l'État, en échange de l'arrêt des poursuites judiciaires contre la banque. Cela devrait coûter aux contribuables 78 millions d'euros que la banque va encaisser, sans compter les intérêts déjà versés. Si elle n'avait pas accepté la transaction, et même si elle avait gagné en justice contre la banque, la Métropole aurait dû payer une somme équivalente.

Dexia avait déjà reçu plusieurs milliards d'argent public en 2008 puis en 2012. La banque et ses actionnaires empochent… avec l'aide et la complicité de l'État, sur le dos de la population.

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