Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je m’appelle Aurélie Jochaud. Je suis infirmière en Hématologie à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. J’habite à Bagnolet en Seine-Saint-Denis. 
J’ai été convaincue des idées communistes au début des années 2000, quand j’ai commencé à travailler, révoltée contre la société en place et parce que ces idées donnaient une perspective à ma colère face aux injustices. 
Je suis candidate aux élections européennes sur la liste de Lutte ouvrière pour faire entendre cette colère, qui reste intacte. 
 Il y a bien sûr la situation dans les hôpitaux, inacceptable pour les soignants et les travailleurs qui les font tourner. Inacceptable pour les patients et leurs familles. Mais il y a une colère plus profonde, quand le gouvernement réserve 413 milliards d’euros aux militaires et aux entreprises d’armement pour les prochaines années. 
Cent milliards de plus sur six ans par rapport aux budget précédents ! 
Mais, pour l’hôpital, le même gouvernement prétend qu’il n’y pas d’argent. 
Là où je travaille, il n’y a pas un jour où l’on ne se retrouve pas en sous-effectif. Au mieux, nous sommes au service minimum. Et c’est la même situation dans tous les services.
Derrière ce budget militaire en augmentation, il y a la guerre que l’Etat prépare et dans laquelle il veut nous enrégimenter. Alors oui, il a de quoi nourrir sa colère contre cette société.   
Alors c’est aussi pour affirmer mes convictions internationalistes, inséparables des idées communistes, que je me présente sur la liste Lutte ouvrière.