Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je m’appelle Dominique Revoy. 
Je suis originaire du Jura, près de Dole. 
Avant d’être en retraite, j’ai longtemps été enseignante en lycée professionnel, près de Dijon. 
Les jeunes que j’avais comme élèves étaient des futurs ouvriers, que ce soit pour travailler sur des machines à commande numérique dans les usines du secteur, dans la logistique, l’informatique ou les métiers de la sécurité. 
C’est à cela qu’un lycée professionnel les prépare : à devenir des travailleurs et à accepter l’exploitation qui va avec. 
J’ai pu constater le sens des responsabilités qu’ils avaient. Et cela se vérifie en permanence, car il n’y a pas une catastrophe naturelle, inondation, incendie, intempérie, voire une pandémie comme le Covid, sans que ce soient toujours les travailleurs qui assument tout et font en sorte que la société continue de tourner. 
Cela a renforcé mes convictions qu’il y a dans cette société des gens, la classe ouvrière, capables de remplacer la bourgeoisie qui a failli et qui entraîne le monde dans la barbarie.