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Elections européennes 2024

Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Nadia BOUHAMI

Brancardière
Rhône

Je m'appelle Nadia Bouhami. Je réside à Lyon. Je suis brancardière à l'hôpital. 
C'est un travail physique. Nous transportons sur tout le site des patients parfois très lourds. Il faut toujours aller plus vite. On court entre 12 et 15 kilomètres par jour. Aux Jeux Olympiques, on peut avoir une médaille d'or pour ça. Mais nous, même l'argent sur la paie on ne l'a pas. 
A l'hôpital, nous sommes majoritairement d'origine étrangère. Ma famille est d'origine algérienne. Dans la sous-traitance comme au nettoyage, les salariés viennent des pays du Maghreb ou des pays de l'Est. Chez les soignants, des médecins ou des internes viennent d'Europe ou du Moyen-Orient. 
Nous sommes tous indispensables, qu’on soit français ou pas. Sans nous, l'hôpital ne fonctionne pas. C'est notre force.
Depuis des mois, les politiciens font de la démagogie contre les travailleurs étrangers. Cela a abouti à la loi Immigration, qui me révolte. Le gouvernement et les patrons voudraient nous faire croire que le manque de personnel, la faiblesse de nos salaires et la précarité viendraient des immigrés.  
Mais les seuls étrangers, ce sont les capitalistes qui s'enrichissent grâce à notre travail et qui décident de nos vies.
À l'hôpital comme ailleurs, Français ou pas, nous sommes avant tout des travailleurs, la classe sociale qui produit toutes les richesses. Ce ne sont pas les Bolloré ni les Lagardère qui vident les poubelles, soignent ou produisent. Nous sommes à la base de la société, alors c'est à nous de décider et de la gérer. Pour moi, c'est ça être communiste. 

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