Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je m'appelle Olivier Nicolas, j'habite à Angoulême en Charente et je suis informaticien dans une entreprise qui se dit « leader européen du Naval de défense ». Cette entreprise a déclaré 261 millions d'euros de bénéfices en 2023, après en avoir annoncé 339 en 2022. Ces profits, ils sont obtenus grâce à l'exploitation accrue des travailleurs, intérimaires et sous-traitants compris. Mais cette entreprise, elle profite aussi des subventions de l'État. Alors, à commencer par le budget de l'armement, c'est un budget qui est en constante augmentation ces dernières années et qui atteint aujourd'hui 413 milliards d'euros sur 6 ans. Mais elle touche aussi des subventions de la Région dirigée par les élus du Parti socialiste. Cet argent public, il manque ensuite aux services publics utiles à la population. En Charente, c'est le cas notamment de la santé parce que la Charente fait partie de ces départements dits ruraux où il est de plus en plus difficile de se faire soigner. C'est difficile déjà d'avoir un généraliste, mais ça devient même presque impossible de trouver des rendez-vous avec certains spécialistes sans aller à Bordeaux, à Poitiers ou même à Paris. Du côté de l'hôpital public, c'est la même chose, ils ferment des lits quand ce n’est pas temporairement des services entiers. Dernièrement, on nous a annoncé que les urgences pédiatriques de l'hôpital de Girac seraient restreintes la nuit. Alors, pour que les moyens soient consacrés à répondre aux besoins de la population et non à faire la guerre, il faudra que les travailleurs qui font tout tourner dans la société la dirigent.