La Russie et l'Ukraine s'accusent de la responsabilité du crash du Boeing de la Malaysia Airlines. De son côté, Barak Obama menace d'accentuer les pressions économiques sur la Russie.
Dans ce contexte, la livraison d'une commande de navire de guerre français à la Russie nourrit la polémique. Les États-Unis et la Grande-Bretagne, premiers producteurs d'armes au monde, font mine de juger cette livraison moralement indécente. Récupérer le marché à un concurrent ne serait pas pour leur déplaire.
Hollande reste inflexible, pour l'instant. Cambadélis traite de « faux-culs » les rivaux commerciaux de la France. Cela n'est pas faux, mais nos politiciens bleu-blanc rouge ne le sont pas moins. Hollande compte honorer la livraison du premier navire de guerre, convenue à la suite d'un accord signé par Juppé.
Une illustration de ce que cachent les discours sur le « respect de l'ordre international ».