Quarante trois morts et près de quarante disparus, dont des femmes et des enfants, voilà le tragique bilan de la traversée de migrants africains, pour la plupart Éthiopiens, au large des côtes du sud du Yémen au début du mois de janvier.
Selon l'ONU, le nombre de personnes empruntant cette voie migratoire considérée « comme la plus intensément utilisée et la plus meurtrière du monde » aurait atteint en 2009 le nombre record de 74 000, soit une augmentation de 50%.
Subir la misère et la violence au quotidien ou tenter de les fuir en risquant la noyade, voilà le choix laissé aux damnés de la terre par la société capitaliste.