L'État dépensera 40 milliards en 2010, 45 milliards en 2011, 50 milliards en 2012. Dix pour cent d'augmentation chaque année, c'est une hausse impressionnante, mais ce n'est ni en faveur des salaires des fonctionnaires, ni pour améliorer le budget de la Sécurité sociale, ni celui de l'Éducation nationale. Tous ces postes sont soumis à la "rigueur" !
Cette dépense en hausse constante, c'est la charge de la dette, c'est-à-dire les intérêts payés chaque année aux banques, qui creusent un peu plus chaque année le déficit que l'on fait payer aux classes populaires.