Aide à l’enfance : politiciens unanimes, mais pas de moyens08/07/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/07/protection_enfance_cgt_sante.jpg.420x236_q85_box-71%2C0%2C307%2C133_crop_detail.jpg

Brève

Aide à l’enfance : politiciens unanimes, mais pas de moyens

Illustration - Aide à l’enfance : politiciens unanimes, mais pas de moyens

 

Le 7 juillet, les députés ont voté à l’unanimité en faveur du principe de non séparation des fratries en cas de placement en foyer d’accueil. L’État promet qu’il financera, à travers les départements, 600 nouvelles places de fratrie.

C’est en-dessous des besoins de l’ASE (aide sociale à l’enfance) qui est gérée par les départements. Or dans les départements pauvres, où un nombre d’enfants toujours plus élevé ont besoin d’aide à mesure que la crise s’approfondit, l’ASE manque déjà dramatiquement d’éducateurs, de places en foyers et de familles d’accueil suffisamment formées et suivies.

Des députés ont bien souligné le traumatisme supplémentaire que représente la séparation des sœurs et frères. Mais « en même temps » qu’ils s’accordent sur un principe humaniste, ils votent les budgets gouvernementaux qui étranglent financièrement les services publics…

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