Algérie : mort d'un pilier du « système »24/12/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/12/Manifestation-contre-cinquieme-mandat-Abdelaziz-Bouteflika-Alger-8-2019_0_729_486.jpg.420x236_q85_box-0%2C38%2C729%2C448_crop_detail.jpg

Brève

Algérie : mort d'un pilier du « système »

Illustration - Algérie : mort d'un pilier du « système »

Le général Gaïd Salah, chef d'état-major algérien, est mort. Il avait fait toute sa carrière au sein de l'armée, garante de la dictature du « système ». Il en avait gravi tous les échelons, jusqu'à sa nomination à la tête de l’armée par Bouteflika en 2004.

Lors du Hirak, le mouvement populaire contre la réélection de Bouteflika, il avait su lâcher à temps le président sénile qu’il avait réussi à écarter afin d’éviter que la contestation de la rue le submerge, lui et sa bande. Les manifestants continuaient à réclamer son départ, notamment après la mascarade de l'élection présidentielle du 12 décembre organisée par ses soins.

Mais si ce pilier du régime disparait, il reste tous les autres, dont la population algérienne réclame qu’ils dégagent.

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