Brève

Blablacar se paye Ouibus… aux dépens de ses salariés

Blablacar se paye Ouibus… aux dépens de ses salariés

Le service de bus low-cost Ouibus, qui appartient à la SNCF - ce que Macron présentait comme l’avenir du transport pas cher – qui est en déficit depuis sa création, va être racheté par Blablacar,  qui domine le marché du covoiturage.

Du coup, 102 des 230 salariés de Ouibus vont subir un plan social avec, prétend la direction, des « offres de reclassement ». Selon le témoignage d’un salarié, on lui propose de passer d’un salaire de 2200 euros à 1500 euros… Voilà ce que Ouibus appelle reclassement.

Macron, alors ministre de Hollande, avait assuré que sa décision de modifier la réglementation des transports de voyageurs était une mesure de libération du marché qui allait à la fois assurer de l’emploi et bénéficier aux usagers. Cette liberté, c’est celle qui règne dans la jungle, et les premières victimes en sont des travailleurs.

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