Brève

Ça aussi, la population devrait pouvoir le contrôler

Après la révélation des 14 000 euros mensuels que touche Chantal Jouanno pour présider une obscure commission du débat public, les politiciens au pouvoir ou d'opposition crient au scandale. Mais après coup.

Car, avant qu'éclate ce scandale, les gouvernements ont tous toléré et même multiplié ces niches dorées où le personnel politique de la bourgeoisie s'engraisse. Cela avant de passer à des postes encore mieux payés à la tête de grandes entreprises.

L'affaire Jouanno lève un coin du voile sur les revenus de la haute administration et rappelle que les hommes et femmes de cet appareil d'État de la bourgeoisie ne sont ni élus ni contrôlés par la population.

Partager