Brève
Camps de migrants : cachez ces brutalités que l’État ne veut pas montrer
Confirmant un arrêt du Tribunal administratif, le Conseil d'État a débouté deux journalistes qui se plaignaient d'avoir été tenus à l'écart en décembre de l'évacuation de camps de migrants près de Calais et Dunkerque. Les policiers pourront donc continuer sans témoins à matraquer, à tirer violemment les migrants hors de leurs tentes, et à les lacérer.
Liberté de la presse, dit-on. Mais à condition qu'elle ne révèle pas la violence d'État.