Brève
Ces liens entre l’État et la bourgeoisie
Le mois prochain Édouard Philippe, encore il y a peu Premier ministre de Macron, siègera au conseil d'administration d'Atos tout en occupant le fauteuil de maire du Havre.
Atos est un géant des services digitaux aux entreprises, qui brasse 12 milliards d'euros par an et emploie plus de 100 000 salariés. Philippe suit les traces de Thierry Breton, qui avait été son PDG avant d'être désigné commissaire européen, chargé notamment du numérique.
Ces hommes jurent avoir l'intérêt général à coeur lorsqu'ils occupent des fonctions de décision au sein de l'État. En fait, ils y défendent les intérêts généraux ou particuliers, c'est selon, des bourgeois.