Brève

CETA ou pas, ce sont les capitalistes qu’il faut contrôler

CETA ou pas, ce sont les capitalistes qu’il faut contrôler

Le parlement a approuvé le CETA, cet accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne. Les capitalistes des deux bords vont pouvoir ainsi économiser des centaines de millions d’euros de taxes de douanes et accéder à de nouveaux marchés.

Le CETA, comme les autres accords de ce type, sont des accords entre brigands, afin de mieux exploiter les marchés et faire monter les bénéfices. Les travailleurs n’ont rien à y gagner. Mais ils ne doivent pas non plus croire tous ces politiciens qui, d’accord avec le CETA ou hostile à ce traité, en appelle à l’État français et à ses frontières pour contrôler ce que font les capitalistes. De la vache folle aux lasagnes de cheval, et aux essais automobiles truqués, ils sont capables d’utiliser les pires combines pour échapper aux contrôles ou jouer avec les lois et règlements de toutes sortes pour gagner plus.

Les frontières ne protègent pas les travailleurs. Seul leur contrôle, direct et permanent, sur ce que font les capitalistes pourrait être efficace.

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