Chaussures André en redressement : aux propriétaires de payer02/04/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/04/manif_Vivarte_23_01_2017.jpg.420x236_q85_box-0%2C320%2C683%2C704_crop_detail.jpg

Brève

Chaussures André en redressement : aux propriétaires de payer

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Manifestation le 23 janvier 2017 devant le siège de Vivarte

L’enseigne de chaussures André, qui emploie 600 salariés dans 150 points de vente, vient d’être placée en redressement judiciaire – elle avait déposé le bilan une semaine tout juste après le début du confinement.

Le PDG de Spartoo, site de vente en ligne qui avait racheté la marque au groupe Vivarte en 2018, présente comme inévitable la fermeture probable de l’ensemble des magasins, parlant de pertes par millions du fait de l’épidémie.

Mais pourquoi les salariés devraient-ils faire les frais de la crise en cours ? Fondé autour de 1900, le groupe André – qui a longtemps possédé les marques Chevignon, Kookaï, Pataugas, ou encore La Halle – a enrichi des générations de capitalistes. En 2017 encore, alors que les ventes baissaient, ses directeurs se sont partagé une enveloppe de plus de 500 000 euros en primes !

Ce sont ces magots accumulés qui doivent servir pour passer le cap, en prélevant sur les fortunes des actionnaires présents et passés du groupe, et en préservant tous les emplois et tous les salaires.

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