Brève
Chère marine
Au moment où le gouvernement se penche sur la future loi de programmation militaire - une dépense de l'ordre de 300 milliards d'euros sur sept ans - les amiraux français font le forcing pour qu'on leur octroie un second porte-avions.
Actuellement le Charles-de-Gaulle est en révision pour un coût de 1,3 milliards. Les amiraux voudraient qu'on y rajoute au bas mot 4,5 milliards pour un autre de ces engins de destruction. Les industriels du secteur s'en lèchent par avance les babines.
Ces dépenses permettrait à la France d'espérer jouer dans la cour des grands pour soutenir les intérêts des capitalistes français dans la jungle du capitalisme mondial. Mais ce serait encore moins d'hôpitaux, d'écoles, de routes !