Chlordécone : l'État reconnu responsable26/11/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/11/bananeraie_Martinique.jpg.420x236_q85_box-0%2C33%2C150%2C117_crop_detail.jpg

Brève

Chlordécone : l'État reconnu responsable

Illustration - Chlordécone : l'État reconnu responsable

Après des décennies de silence et d'immobilisme, une enquête parlementaire vient de conclure à la responsabilité écrasante de l'État français dans l'empoisonnement au chlordécone de la population antillaise. En effet, alors que la toxicité de ce pesticide était connue depuis 1969, il n'a été interdit en métropole qu'en 1990. Puis, les puissants lobbys de la banane aux Antilles ont obtenu du gouvernement Mitterrand des dérogations jusqu'en 1993. Résultat : les sols des Antilles sont massivement pollués, et 95 % des habitants seraient contaminés.

Pour satisfaire les exigences de ces lobbies, l'État français a sacrifié la santé de toute une population, et en particulier des travailleurs de la banane, particulièrement exposés. Un système hautement toxique.

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