Combattre l'antisémitisme, ce n’est pas ce que font les ministres et ex-ministres qui appellent à défiler19/02/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/02/tags_zoebersdorf-3906842.jpeg.420x236_q85_box-0%2C0%2C640%2C360_crop_detail.jpg

Brève

Combattre l'antisémitisme, ce n’est pas ce que font les ministres et ex-ministres qui appellent à défiler

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Un tag antisémite, xénophobe et anti-communiste, à Zoebersdorf (Alsace)

Premier ministre en tête, une quinzaine de partis appellent à manifester contre l'antisémitisme ce mardi 19 février, à Paris et dans plusieurs villes. Ces partis, dont certains ont exercé le pouvoir ces dernières années, entendent dénoncer les insultes antisémites lancées contre Finkielkraut et le regain d'actes antisémites établi par le ministère de l'Intérieur.

Ces actes soulèvent une légitime émotion. L'antisémitisme, qu'il vienne de l'extrême droite ou des islamistes radicaux, comme le racisme et la xénophobie, sont des poisons mortels pour toute la société ; ils sèment la division parmi les travailleurs. Partout et en tout temps, ces idées nauséabondes se sont retournées contre les classes populaires.

Mais on ne combattra pas l'antisémitisme en s'alignant derrière des politiciens responsables du climat délétère sur lequel prospèrent ces poisons, et qui l'instrumentalisent pour faire diversion. Ceux qui prétendent combattre l'antisémitisme tout en aggravant la situation matérielle des classes populaires et en maintenant par le fer et le sang leur ordre impérialiste injuste, sont des pompiers pyromanes.

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