Brève
Déserts médicaux : encore des promesses
Le ministre de la Santé vient d’annoncer la fin des déserts médicaux « d’ici à peu près cinq ans ». Une promesse électorale de plus, qui n’engage en réalité à rien.
Car la légère remontée du nombre de jeunes autorisés à faire des études de médecine ne suffira pas à remplacer tous les médecins qui partent à la retraite. Même en temps de pandémie, le gouvernement n’a pas financé et ouvert en grand les écoles d’infirmières ou d’aides-soignantes. Il faudrait pour cela affecter à l’enseignement et à la santé les milliards qui partent actuellement en fumée en aides au grand patronat.
Neuf millions d’habitants sans médecin traitant dans un des pays les plus riches du monde : la société capitaliste est décidément incurable.