Doux supprime des emplois

En Bretagne, le principal actionnaire du volailler Doux a affirmé ne plus pouvoir faire face aux difficultés financières du groupe, qui perdrait 35 millions d'euros par an. Du coup, de nouvelles menaces planent sur ses 1 200 salariés. Et cela après des fournées successives de suppressions d'emplois : le dernier plan, en 2013, avait laissé 353 travailleurs sur le carreau.

En 2012, deux volaillers bretons, dont le groupe Doux, avaient pourtant touché des subventions européennes, à hauteur de 55 millions d'euros, auxquels s'était ajoutée une coquette enveloppe du gouvernement français – socialiste à l'époque.

Aujourd'hui, les patrons du groupe pleurent la bouche pleine et veulent faire payer le prix de la concurrence aux seuls travailleurs de leurs abattoirs. Il n'y a aucune raison d'accepter, ce sont les actionnaires qui doivent payer !