Easyjet : pile nous perdons, face ils gagnent

Easyjet avait menacé il y a un an de réduire de près d'un tiers son effectif en France. En usant de ce chantage à l’emploi, le groupe a obtenu la signature par des syndicats d’un accord de performance collective prévoyant plus de flexibilité pour les salariés. La direction peut les muter dans une des sept bases françaises de la compagnie au gré de la reprise du trafic aérien.

Cet accord permet aussi à la compagnie aérienne de continuer à bénéficier jusqu'en 2023 d'une prise en charge par l'État des salaires des employés sous contrat français travaillant à temps partiel.

Pour les patrons d’Easyjet, c’est tout bénéfice.