Brève
Enfants migrants : des victimes qu’on fait passer pour coupables
Ne pouvant plus justifier, de façon un tant soit peu convaincante, la séparation des familles de migrants entrant aux États-Unis illégalement, Trump a fait volte-face... devant les caméras.
Après avoir expliqué que leurs parents - des gens fuyant la misère et les bandes armées des États et des gangs d'Amérique centrale - étaient des criminels ou « peut-être même pire » et qu'il fallait les mettre en prison et leurs enfants dans des camps, il a fait dans le registre de la «compassion». On ignore toujours cependant ce qu'il va advenir des 2 300 enfants arrachés à leur famille.
Mais ici, en France, il y a aussi des mineurs placés dans des centres de rétention. Plusieurs centaines l'an dernier...