Expulsion vers l'Érythrée : comme une condamnation à mort !13/06/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/06/erythree.jpg.420x236_q85_box-96%2C0%2C1281%2C667_crop_detail.jpg

Brève

Expulsion vers l'Érythrée : comme une condamnation à mort !

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Dans un camp de réfugiés en Erythrée

Le 6 juin, la préfecture des Pyrénées-Orientales a renvoyé vers l'Érythrée une exilée arrêtée dans un bus à la frontière espagnole. C'est la première fois que les autorités françaises expulsent vers ce pays, l'une des pires dictatures sur le continent africain.

Enfermée dans un centre de rétention, la demande d'asile de la jeune Érythréenne a été repoussée par l'Office de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Un recours devant la Cour nationale du droit d'asile a été déposée. Mais depuis la loi asile-immigration de Macron, cette procédure ne suspend plus l'arrêté d'expulsion.

Macron ose se présenter en progressiste face à Marine Le Pen, mais il a renforcé l'arsenal législatif utilisé contre les migrants en facilitant les procédures expéditives qui s'apparentent en fait à des condamnations à mort.

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