Fermeture de Ford : la dictature du capital14/12/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/12/2018-10-18-Ford-ouvriers-Blanquefort-logo-770x340.jpg.420x236_q85_box-83%2C0%2C687%2C340_crop_detail.jpg

Brève

Fermeture de Ford : la dictature du capital

Illustration - Fermeture de Ford : la dictature du capital

Ford a annoncé jeudi le rejet du plan de reprise du site de Blanquefort près de Bordeaux et sa fermeture définitive pour août 2019. Le constructeur automobile sacrifie donc sur l’autel de ses profits 900 emplois directs, 3000 avec les emplois induits. Ce groupe qui a fait 7 milliards de dollars de profits en 2017 veut faire plus, en réorganisant à l’échelle du globe sa production. C’est inacceptable.

Le gouvernement, par la bouche du ministre Le Maire, crie à la trahison. C’est se moquer du monde. Pendant des semaines, il a voulu faire croire qu’un projet de reprise était possible, qu’il fallait pour cela accepter des baisses de salaires, de perdre des jours de RTT, et qu’il fallait attendre et compter sur des subventions publiques, et lui faire confiance… En fermant l’usine, Ford montre où est le vrai pouvoir, chez les propriétaires de capitaux, chez les actionnaires.

Pour mettre fin à cette dictature, les travailleurs ne pourront compter que sur leur mobilisation collective.

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