Infrastructures routières et ferroviaires : budgets insuffisants30/11/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/11/Travaux_routes_-_Ralenter_travaux.jpg.420x236_q85_box-0%2C378%2C4032%2C2646_crop_detail.jpg

Brève

Infrastructures routières et ferroviaires : budgets insuffisants

Illustration - Infrastructures routières et ferroviaires : budgets insuffisants

            Les budgets de la rénovation des infrastructures de transport viennent d’être  présentés par la ministre Elisabeth Borne. Si les annonces sont fracassantes, la réalité est bien en-deçà de ce qui serait nécessaire. Pour les routes, il faudrait 1 milliard d’euros par an pour remettre en état un réseau plein de nids-de-poule. Or jusqu’en 2022, 850 millions seulement sont prévus. Pour les chemins de fer, il manque 520 millions sur les 3,6 milliards annuels programmés.

            La ministre prend comme prétexte que « les entreprises de la filière sont en surchauffe », qu’elles ne pourraient de toute façon pas mener à bien les travaux nécessaires même si l’argent était débloqué. Les capitalistes sont donc incapables de répondre aux besoins vitaux de toute la société, en grande partie  parce qu’ils ont laissé les choses filer et qu’ils se sont goinfrés avec l’argent de L’État sans rendre le service attendu.

            Qu’ils laissent donc la direction des entreprises aux travailleurs, eux ont la capacité de réaliser, d’organiser, de décider avec comme priorité l’intérêt collectif, et non pas les profits.

 

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