Brève
Je lui dirai les mots verts…
Pour consoler sans doute un peu le vague à l'âme écolo de Nicolas Hulot, Macron a précisé qu'il souhaitait que la protection de l'environnement figure dans l'article premier de la Constitution, à la faveur d'une prochaine révision constitutionnelle.
De nouveaux mots creux s'ajouteraient ainsi à d'autres comme « le droit d'obtenir un emploi » ou « la nation (...) garantit à tous la sécurité matérielle (...) et les loisirs », qui y figurent déjà.
Ce genre de tour de passe-passe suffira peut-être à Hulot, d'autant plus que le pouvoir de nuisance des grandes entreprises à détruire l'environnement et à faire des profits ne sera nullement atteint.