L'épidémie a bon dos27/01/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/01/roissy-deux-passagers-creent-la-panique-avec-des-armes-factices.jpg.420x236_q85_box-0%2C40%2C800%2C491_crop_detail.jpg

Brève

L'épidémie a bon dos

Illustration - L'épidémie a bon dos

Dans le groupe ADP, la baisse d'activité sert de prétexte à une attaque violente contre les travailleurs. La direction voudrait imposer une rupture conventionnelle collective avec près de 700 licenciements (plus de 10 % des effectifs), une baisse des salaires avec la remise en cause de primes, et prolonger indéfiniment le dispositif de travail partiel. Pour atteindre son objectif de 560 millions d'économies, ADP, qui est un groupe public, choisit de sacrifier les travailleurs.

Pourtant, ADP ne manque pas de moyens. Il a racheté l'an dernier le groupe indien GMR Airports pour 1,36 milliard d'euros. Il bénéficie aujourd'hui des aides gouvernementales. Les travailleurs n'ont pas à payer pour une situation dont ils ne sont pas responsables et dont ils ne sont que les victimes.

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