Brève

Les Grecs saignés à blanc

Les Grecs saignés à blanc

Les ministres des finances des pays européens, principaux créanciers de la Grèce, ont refusé d'alléger sa dette qui atteint 179 % de son PIB. C'est pourtant ce que réclamait le Fonds monétaire international, pas connu pourtant pour sa générosité avec ses débiteurs. C'est que la multiplication des plans d'austérité et les sacrifices inouïs imposés à la population aggravent encore la situation du pays, et le rende de moins en moins solvable.

À force de saignées, les Diafoirus qui prétendent « soigner » la Grèce ont presque tué le malade... rendant douteux de futurs remboursements. Mais les ministres européens, eux, ont un autre objectif : imposer l'austérité à leur propre population. Tout comme elle est imposée en Grèce.

En Grèce comme en France, la dette n'est pas celle des travailleurs, ce n'est pas à eux de la payer.

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