Brève
Leverkusen : la tragédie ne doit rien à la fatalité
Après l’explosion d’une usine de traitement de déchets à Leverkusen, en Allemagne, le bilan est lourd : deux travailleurs sont morts, cinq disparus sont très probablement morts, et une trentaine sont blessés. De plus, l’explosion de 600 000 litres de solvants a provoqué un immense nuage noir contenant des substances cancérigènes.
Cet accident arrive dans l’un des plus grands sites chimiques d’Europe, il n’est donc pas dû à la fatalité. À Leverkusen, comme à Rouen avec Lubrizol il y a deux ans, les industriels font prendre des risques mortels à leurs salariés et aux populations environnantes, sans que les victimes potentielles ne les contrôlent.