Medef : même relooké, un vautour reste un vautour23/06/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/06/medef2.jpg.420x236_q85_box-62%2C0%2C305%2C137_crop_detail.jpg

Brève

Medef : même relooké, un vautour reste un vautour

Illustration - Medef : même relooké, un vautour reste un vautour

Suite à l'affaire de la prime de départ de l'ex-PDG de Carrefour qui fait mauvaise presse, le Medef vient d'adopter un nouveau « code de bonne gouvernance ». Il invite les entreprises à vérifier que les rémunérations des PDG et que leurs primes de départ prennent en compte des « performances quantifiables ».

Si on traduit, cela revient à dire que les salaires mirobolants des PDG, et les bonus qui vont avec, ne posent aucun problème si l'entreprise fait des gros profits, mais qu'il faudrait l'éviter si ce n'est pas le cas, car ça risque de choquer.

Avec ou sans charte de ce genre, on peut faire confiance aux actionnaires de Peugeot, Renault, Alcatel et compagnie pour continuer à rémunérer grassement leurs PDG... et prendre largement leur part par la même occasion.

Qu'ils le fassent discrètement ou pas, qu'ils se drapent ou pas dans un code de bonne conduite évoquant leur « responsabilité sociale et environnementale », ces gens-là restent nos exploiteurs et des profiteurs.

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