Michelin : une accusation indigne18/09/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/09/Cataroux_Clermont-Ferrand.jpg.420x236_q85_box-0%2C241%2C4838%2C2963_crop_detail.jpg

Brève

Michelin : une accusation indigne

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L'usine Michelin de Cataroux, à Clermont-Ferrand

Depuis sa nomination en mai, le PDG de Michelin, Menegaux, a répété qu'aucune usine ne devait se sentir à l'abri. Il exerce un chantage continuel pour obtenir encore plus d'efforts des salariés, sur lesquels il met le pistolet de la fermeture sur la tempe. Ce groupe est pourtant le numéro deux mondial du pneu et a affiché un bénéfice net de 1,6 milliard d'euros en 2018.

Accentuant sa pression, la direction de Michelin a transmis un « diagnostic » aux syndicats, accusant quatre usines, Cataroux, Avallon, La Roche-sur-Yon et Cholet, de ne pas être assez compétitives. Ce sont en réalité les ouvriers qui sont accusés de ne pas être assez productifs.

Question productivité, on pourrait s'interroger sur celle des gros actionnaires, qui n'ont jamais produit un seul pneu de leur vie.

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