Mozambique : catastrophe naturelle mais désastre social21/03/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/03/beira_mozambique_19_mars_2019_meilleure_def.jpg.420x236_q85_box-0%2C40%2C765%2C470_crop_detail.jpg

Brève

Mozambique : catastrophe naturelle mais désastre social

Illustration - Mozambique : catastrophe naturelle mais désastre social

Depuis le passage dans la nuit du 14 au 15 mars d'un cyclone tropical sur la ville de Deira qui a fait plus de 200 morts, selon les chiffres données par les autorités, mais certainement beaucoup plus, 350 000 personnes sont coupées du monde, conséquence des inondations qui ont suivi. Comme à chaque fois, ce sont les plus pauvres, l'immense majorité de la population, qui sont les plus touchés. Depuis la fin de la guerre civile en 1992, des milliers de personnes s'étaient en effet installées dans des baraques de fortune en zone inondable.

Dans ce pays étranglé par la dette, les secours sont dramatiquement sous-équipés et peinent à apporter de la nourriture aux sinistrés, malgré l'aide des associations humanitaires et de quelques hélicoptère prêtés par l'armée sud-africaine. Au lieu de dépenser des milliards en armements sophistiqués, les Etats les plus puissants de la planète auraient largement les moyens d'intervenir en urgence et efficacement à la mesure de l'ampleur de cette catastrophe.

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