Le 15 septembre, la police ougandaise a arrêté des étudiants qui manifestaient contre le projet EACOP de TotalEnergies. Ce pipeline géant de 1 443 km doit transporter du pétrole chauffé vers un port de Tanzanie. Il menace des millions de personnes vivant sur de vastes étendues agricoles, ainsi que des réserves naturelles. Des paysans mobilisés se heurtent aussi à la répression.
Soutien sans faille de Total, l'État français fournit des instructeurs militaires au régime autoritaire de Museveni, à la tête de l'Ouganda depuis 1986. Ce ne sont pas cinq réélections truquées qui dérangent l'impérialisme français.