Brève
Tortionnaire un jour, tortionnaire toujours
Macron est allé rendre visite à la veuve de Maurice Audin, reconnaissant que ce militant communiste était mort sous la torture, il y a plus de 60 ans, pendant la guerre d'Algérie.
Ce geste qui ne lui coûte pas grand-chose alors que les acteurs ont pour la plupart disparu, est une occasion pour Macron de se « réhabiliter », si faire se peut, auprès des femmes et des hommes qui se sentent de gauche, écoeurés par sa politique pro-patronale.
De son côté, Le Pen père, qui a été accusé d'avoir torturé, s'est insurgé contre cette repentance tardive. Sa fille Marine, faussement naïve, demande, elle : « Quel intérêt de rouvrir des blessures ?».
Pour les tortionnaires et leurs complices, ce devrait être motus et bouche cousue. Surtout ne pas causer de « blessures », même longtemps après, aux tortionnaires.