Brève
Transports publics : sans conducteurs, ça coince
À Argenteuil, grande ville de banlieue parisienne, la fréquence des bus a baissé de 8 %, car il manque trente conducteurs. Devant la colère des usagers, la mairie demande des comptes à Keolis, filiale à 70 % de la SNCF à qui IDF Mobilités, géré par la région, a délégué le réseau de bus local.
Keolis répond que cela touche tous les transports publics en Île-de-France. Effectivement, 1 500 postes y sont vacants, et d’autres régions sont touchées aussi. Mais un chien mouillé n’en sèche pas un autre !
La faute en revient justement aux employeurs (Keolis, Transdev, SNCF...) qui payent trop peu, en même temps qu’ils dégradent les conditions de travail des conducteurs depuis des années.